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-Le stress est l'état qui résulte d'une pression appliquée à un organisme ou une structure. Cette pression peut-être causée chez les humains par des demandes internes ou externes qui sont les agents du stress encore appelés stresseurs. Il en résulte une cascade de réactions nerveuses et hormonales destinées à déclencher le mécanisme de survie que représente la réponse "fuite-agressivité". Les stresseurs peuvent être d'origine externe et provenir du travail, ou de demandes sociales, environnementales, financières ou familiales qui sont difficiles à satisfaire. Ils peuvent être également d'origine interne et être la conséquence d'obligations imposées à soi-même, de culpabilité, d'anxiété, d'autocritique, de valeurs conflictuelles, de maladies et d'une tension psychologique. Le stress est un état qui peut être positif quand il pousse les gens à plus de créativité ou à la recherche de solutions en rassemblant toutes leurs ressources. Il peut ainsi amener un athlète à la victoire, un tel stress est encore appelé "Eustress". Lorsque le stress s'installe de façon durable il en résulte un état permanent de la réponse de type "fuite-agressivité" dont les conséquences sur le corps sont des plus néfastes. Chacun dispose de sa propre façon de réagir au stress mais il s'agit toujours d'un ensemble composé des symptômes suivants, certains étant prédominants chez un individu donné : accélération du rythme cardiaque élévation de la pression artérielle respiration plus rapide libération d'hormones : ACTH, cortisol, adrénaline, ocytocine, vasopressine fatigue et et tension musculaire, particulièrement dans le dos ( région lombaire) et le le cou re-routage du flux sanguin : du cerveau et des viscères vers les bras et les jambes pour le combat ou la course hypersensibilité aux bruits, aux odeurs, au contact, irritabilité émotionnelle, anxiété, dépression sueurs abondantes déséquilibre hormonal source d'un affaiblissement de la réponse immunitaire avec pour conséquences une facilité plus grande à être contaminé par des germes, à être victime d'un cancer ou d'une maladie auto-immune Le stress déclenche une cascade de sécrétions hormonales et de réactions nerveuses complexes impliquant différentes structures du cerveau relié à l'hypophyse et aux glandes surrénales. Les structures impliquées dans la réponse de stress A : Mécanismes nerveux Au niveau du cortex cérébral (le cerveau intelligent) : les aires sensorielles du cortex qui reçoivent l'information provenant du thalamus le lobe temporal pour le rappel des expériences passées (mémoire implicite) Au niveau du cerveau limbique (cerveau émotionnel et viscéral composé du thalamus, de l'hypothalamus, de l'amygdale, de l'hippocampe, qui sont les structures impliquées dans les besoins et les pulsions primitives telles que l'excitation sexuelle, la colère, l'agressivité, la récompense etc.) : le thalamus : (centre spécialisé dans la gestion des messages en provenance des organes sensoriels -- olfactif, visuel auditif, kinesthésiques -- lesquels sont ensuite dirigés vers les aires spécifiques du cortex cérébral) l'amygdale : (centre de commandement recevant rapidement une information brute en provenance du thalamus pour une action immédiate) l'hippocampe : (centre d'intégration de la mémoire -- reçoit du cortex, d'une façon différée, l'information nécessaire pour l'élaboration de souvenirs conscients à propos d'événements récents (mémoire explicite) l'hypothalamus : structure sensible à l'action des stresseurs émotionnels, libère les hormones ou les neurotransmetteurs nécessaires à la mise en place de la réponse "fuite -- agressivité" par le biais d'une activation du système nerveux autonome SNA. L'hypothalamus par le biais de ses connexions au locus coeruleus peut aussi stimuler la sécrétion de noradrénaline, un neurotransmetteur essentiel au fonctionnement du système nerveux central ( SNC). l'hypothalamus peut également activer le métabolisme par la stimulation de la thyroïde en vue de production de thyroxine. À ce niveau le stress est déclenché par des hormones (cortisol, adrénaline, noradrénaline provenant des glandes surrénales) avec pour conséquence une libération de neurotransmetteurs destinés à activer ou bloquer la transmission de l'influx nerveux dans les synapses. Les neurotransmetteurs peuvent être classifiés en: Ceux qui induisent des sensation de bien-être -- endorphines (opioïdes), exorphines (opioïdes provenant de la nourriture ou de drogues), noradrénaline, dopamine, acétylcholine, phenylethylmine. Ceux qui inhibent la douleur et l'anxiété -- enkephalines, GABA (acide gamma-amino-butyrique). Ceux qui ont également une activité hormonale -- sérotonine, mélatonine, ocytocine. B : les sécrétions hormonales Au niveau hormonal : l'hypophyse : située sous l'hypothalamus dans la région basale moyenne du cerveau, est divisée en une partie antérieure est une partie postérieure : La partie antérieure de l'hypophyse est contrôlée par l'hypothalamus par le moyen d'une hormone endocrine (véhiculée par le sang) la CRH (corticotrophine releasing hormone), qui à son tour provoque la libération de l'ACTH (adrenocorticotrphique hormone), autre hormone active sur les glandes surrénales situées sur la partie supérieure des reins. Les glandes surrénales libèrent trois types d'hormones. La partie postérieure de l'hypophyse est sous contrôle nerveux direct de l'hypothalamus et, quand elle est activée, elle libère la vasopressine (il s'agit d'une hormone antidiurétique qui contrôle la résorption de l'eau) et l'ocytocine (ou oxytocine, l'hormone de l'amour et du comportement social) les glandes surrénales : elles sont divisées en trois couches qui sécrètent trois types d'hormones différentes classées en glucocorticoïdes et minéralocorticoïdes qui peuvent s'élever à des niveaux très dangereux dans les conditions du stress. La zone extérieure sécrète l'aldostérone (une hormone antidiurétique par mécanisme de rétention du sel), qui régule la pression artérielle -- un excès d'aldostérone cause une hypertension et une élévation du taux de potassium sanguin (kaliémie) à des niveaux dangereux pour le cœur. La zone moyenne sécrète le cortisol qui est libéré dans la circulation sanguine pour stimuler le catabolisme des lipides et des protéines en vue de production d'énergie par : Activation de la gluconéogenèse et inhibition de la sécrétion d'insuline pour pouvoir apporter aux muscles le sucre qui leur est nécessaire. Amélioration de la contractilité du muscle cardiaque et de la microcirculation périphérique. La zone interne sécrète les hormones sexuelles : (le niveau de ces hormones diminue sous stress) DHEA, œstrogènes, testostérone Conséquences d'un stress prolongé Le stress cause la production et la libération de cortisol et d'adrénaline par les glandes surrénales. Au début de la période de stress il existe une réaction adaptative afin de mobiliser l'énergie nécessaire pour faire face à une situation critique. Durant cette période initiale de stress un processus de feed-back négatif est exercé par le cortisol sur la sécrétion de corticotrophine (CRH) au niveau de l'hypothalamus aboutissant à une diminution du taux de cortisol circulant. Toutefois lorsque le stress devient chronique cette action de feed-back négatif perd de son efficacité, le taux de cortisol remonte à des niveaux extrêmement dangereux entraînant : hypertension et maladie des coronaires diabète, obésité, perte musculaire, ostéoporose affaiblissement du système immunitaire, cause de cancer et d'une facilité à être contaminé par des germes pathogènes souffrance cérébrale par atrophie de l'hippocampe, perturbant le libre flux de l'information et entraînant des troubles dans les processus de jugement et de prises de décision. À leur début ces troubles sont réversibles mais si le problème est traité trop tard il s'ensuit une atrophie cérébrale définitive.

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