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pourai je savoir ce que la dyscalculie- Question - Educh.ch

pourai je savoir ce que la dyscalculie


pourai je savoir ce que la dyscalculie

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-Qu’est-ce que la dyscalculie ? On peut définir ce trouble comme un échec dans l’apprentissage des premiers éléments du calcule et comme un échec dans la capacité à manier, de façon adéquate, les nombres chez les enfants d’intelligence dite normale. Quelle est l’origine de la dyscalculie ? Elles sont nombreuses : Un langage insuffisant pour comprendre les concepts mathématiques, une mauvaise discrimination spatiale, une mauvaise mémoire numérique et un manque de maturation sont à prendre en considération pour les origines de la dyscalculie en rapport avec les aptitudes mentales de l’enfant. Pour ce qui concerne le milieu scolaire, l’on remarque un blocage dû à une présentation prématurée des nombres et également lorsqu’il y a accession à une étape nouvelle étape avant que la précédente ne soit intégrée. Pour ce qui concerne le milieu familial des origines comme insuffisance des conditions matérielles et/ou une certaine tolérance pour l’absentéisme à l’école ont été observées. Enfin, sur le plan affectif, on observe une dyscalculie lorsque l’enfant manifeste une attitude réactionnelle aux échecs précédents et même la formation d’un symptôme névrotique pouvant entraîner un désinvestissement. A quel niveau se situe le dysfonctionnement de l’apprentissage ? La question est vaste et ne peut être abordée de façon sommaire. Sachez, néanmoins, que l’apprentissage du calcule comporte trois niveaux distincts : 1- La numérotation 2- Les opérations 3- Les extrapolations de problèmes La numérotation peut être automatique et sans signification, mais les difficultés peuvent concerner l’aspect psychologique du niveau de la maturité des raisonnements logiques ou l’aspect symbolique de la qualité du symbolisme numérique. Les opérations recouvrent le niveau de la maturité de l’enfant dans les séparations, dans les regroupements et dans l’attribution du nom de l’opération à la variété concrète correspondante. Cette dernière catégorie est, d’ailleurs, le point de départ de la logique mathématique basée sur les opérations mentales de l’association et de la dissociation et sur la réversibilité des opérations. Les extrapolations de problèmes concernent la compréhension de l’énoncé par le biais de la représentation des opérations dans l’ordre de leur déroulement dans le temps. On comprend bien qu’il faille passer par l’établissement d’une relation entre les données du problème afin de rendre possible sa traduction dans le réel. Or la dyscalculie peut frapper à chacun de ces trois niveaux Que peut-on faire pour un enfant souffrant de la dyscalculie ? Plusieurs solutions peuvent être envisagées afin d’aider un enfant en échec mathématique. Cela peut être une simple aide pédagogique, une thérapie lorsque la question de la personnalité sous-jacente est posée, ou bien une rééducation logico-mathématique. Est-ce que le cours particulier peut apporter cette aide pédagogique ? démarche pédagogique consiste à faciliter l’acquisition d’une notion bien définie dans le programme. S’il y a une incompréhension, l’enseignant reprend des notions et donne des explications personnalisées quand il le peut. Cette démarche reste toutefois adaptée à un plus grand nombre et peut ne pas être suffisant pour les hyperactifs qui manifestent un échec électif en mathématique. Dans un cours particulier bien fait, le tuteur reprend cette démarche pédagogique mais en déterminant la cause de l’incompréhension ; il tente d’adapter, à l’intérieur d’une relation personnalisée, le raisonnement de l’enfant à ses capacités et à son rythme. Or ce que l’on constate souvent c’est que cette aide est apportée par des étudiants qui n’ont pas tous des notions pédagogiques appropriées, se contentant de répéter une leçon ou de donner la solutions de l’exercice qui fait l’objet du cours. Qu’est-ce que la rééducation pour dyscalculie ? Dans cette rééducation des mouvements de comptage, de sériation, de regroupement et de correspondance sont réalisés à partir des jeux de cartes ou de jetons. Cette rééducation peut nécessiter le passage par une rééducation psychomotrice centrée sur l’organisation du schéma corporel. L’accession aux opérations abstraites est très progressive et la dualisation de la relation au rééducateur joue souvent un rôle positif dans l’abord des facteurs psychoaffectifs de la dyscalculie. Le but de cette rééducation n’est pas la rétention d’une notion bien précise mais l’accession, selon les psychologues cognitivistes, au stade des opérations formelles, indispensable à la compréhension d’un raisonnement complexe http://www.rfi.fr/fichiers/MFI/Education/284.asp La dyscalculie, trouble méconnu de l’apprentissage (MFI) Parmi les troubles de l’apprentissage, pour lesquels une rééducation par des spécialistes est nécessaire, on cite souvent la dyslexie, qui affecte la lecture et l’écriture. La dyscalculie, qui concerne l’acquisition des mathématiques, reste encore largement méconnue. Elle peut cependant avoir d’importantes conséquences, tant sur la scolarité que sur l’insertion professionnelle. Elève en CE2, Julie continue à écrire le nombre quatre cent quatre-vingt treize « 40042013 », se contentant de juxtaposer les différents nombres qu’elle entend. Cet exemple est l’une des manifestations possibles de la dyscalculie. Car ce terme désigne en fait une large panoplie de troubles différents, d’autant que les spécialistes eux-mêmes, orthophonistes ou neuropsychologues, ne s’accordent pas sur sa définition. Il existe donc plusieurs écoles sur le sujet : trouble limité à la fonction calculatrice pour les uns, allant jusqu’aux troubles du raisonnement logico-mathématiques pour les autres. « Il n’y a pas de consensus à l’heure actuelle sur la définition de la dyscalculie », confirme Irène De Zotti, professeur de mathématiques et psychologue cognitiviste, pour qui il s’agit avant tout de difficultés dans l’apprentissage du nombre et des opérations. Des difficultés liées au nombre et au calcul Certains enfants, explique-t-elle, ne parviennent pas à comprendre ce qu’est un nombre : incapables d’établir un lien entre le symbole et la quantité, il leur est impossible par conséquent de comparer deux valeurs, d’évaluer de petites quantités et de maîtriser le système numérique, compétence que l’on considère comme devant être acquise à la fin du CM2. D’autres sont obligés, quel que soit leur âge, de compter sur leurs doigts pour trouver le résultat d’additions, même simples – y compris des sommes inférieures à dix – et sont dans l’incapacité de retenir les tables de multiplication. D’autres types de troubles affectent les procédures de calcul : les enfants commettent des erreurs systématiques en posant leurs opérations ou les confondent. Ils peuvent par exemple commencer une soustraction qu’ils terminent en addition. Bien sûr, ces difficultés peuvent se rencontrer chez tout enfant en phase d’apprentissage ; elles s’effacent au rythme des progrès et il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Il peut aussi s’agir d’un blocage par rapport à un enseignant ou une méthode d’enseignement, et dans ce cas, un changement de classe ou de pédagogie permet de surmonter l’obstacle. Chaque élève a son propre style d’apprentissage ; il ne faut donc jamais hésiter à recourir à différentes approches et proposer plusieurs formes d’explications. Certains enfants comprennent mieux par exemple en visualisant grâce à des schémas ou des dessins, et dans le cas des mathématiques, les manipulations manuelles avec des petits bâtonnets peuvent par exemple faciliter l’apprentissage. Un dépistage souvent trop tardif Ce qui distingue la dyscalculie, justement, c’est son caractère durable, explique Isabelle De Zotti : le trouble persiste dans le temps et subsiste malgré toutes les tentatives pédagogiques. Aucune forme d’enseignement, aucune méthode ne parvient à déclencher le déclic de la compréhension. Le travail du rééducateur consiste alors à fournir des stratégies pour compenser ce trouble. « D’ailleurs, certains enfants élaborent d’eux-mêmes des stratégies parfois très compliquées qui masquent leurs difficultés. Ce qui démontre bien que la dyscalculie peut concerner des enfants tout à fait intelligents, sans pathologie particulière. Mais du coup, il arrive souvent que les problèmes de dyscalculie passent inaperçus ou ne soient mis en évidence que tardivement, deux, trois ans après le CP, parfois même plus tard, au collège », déplore cette enseignante-psychologue. Elle s’est donc lancée dans un travail universitaire dont le but est d’élaborer un outil de diagnostic de ces troubles du calcul, afin de permettre une prise en charge précoce des enfants concernés. Car, non-rééduqués, ces troubles peuvent représenter un handicap, plus ou moins sérieux en fonction de leur gravité, sur le plan scolaire, professionnel ou même de la vie courante. Les dyscalculiques peuvent par exemple se trouver en grande difficulté lorsqu’il leur faut manipuler de l’argent. Aller faire ses courses devient très compliqué… Pour le Groupe d’études sur la psychopathologie des activités logico-mathématiques (Gepalm) et les praticiens formés par cet organisme, il existe d’autres formes de la dyscalculie pouvant affecter le raisonnement, la logique, la résolution de problèmes ou la géométrie. Quelles que soient ses formes, la dyscalculie, peu étudiée scientifiquement jusqu’à présent, garde une grande part de ses mystères : ses causes notamment restent largement méconnues. Catherine Le Palud Groupe d’études sur la psychopathologie des activités logico-mathématiques 60 bd Saint-Marcel, 75 005 Paris, France. Tél. : (33) 1 47 07 82 11.

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