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Coaching parental, coach parent enfant surdoués surdouance

Débats
Posté le 24 novembre 2004 à 18:50:27 par consulteduc.| Imprimer News Envoyé à un ami
 
Myriam Goldwasser qui nous met à disposition ce texte Cherche un emploi salarié plein temps Lausanne ou Genève comme psychologue ou comme orthophoniste. pour voir son cv cliquez ici
POURQUOI FAUDRAIT-IL AIDER LES ENFANTS SURDOUES?
Myriam GOLDWASSER  - orthophoniste DE– psychologueDESS
                                    DEA de Linguistique générale et appliquée.
Membre de MENSA France – Ancienne élève de l’Ecole Normale de Paris
                           Lewinson97@bezeqint.net     0097236290321 téléphone et fax 
    

 

Introduction

Comme le précise Jean Charles Terrassier (ANPEIP) dans son livre "Les enfants surdoués ou la précocité embarrassante"ESF95 (1), "La question des enfants surdoués est l'un de ces secteurs de la réalité qui, trop dérangeants, subissent un déni. Celle des enfants surdoués en échec scolaire.......


POURQUOI FAUDRAIT-IL AIDER LES ENFANTS SURDOUES?
Myriam GOLDWASSER  - orthophoniste DE– psychologueDESS
                                    DEA de Linguistique générale et appliquée.
Membre de MENSA France – Ancienne élève de l’Ecole Normale de Paris
                           Lewinson97@bezeqint.net     0097236290321 téléphone et fax 
    

 

Introduction

Comme le précise Jean Charles Terrassier (ANPEIP) dans son livre "Les enfants surdoués ou la précocité embarrassante"ESF95 (1), "La question des enfants surdoués est l'un de ces secteurs de la réalité qui, trop dérangeants, subissent un déni. Celle des enfants surdoués en échec scolaire, un double déni. Terrassier cite un attaché de cabinet au ministère de l'éducation qui lui disait en 73 :"Si un enfant est véritablement surdoué,il s'en sortira toujours, même dans un mauvais systême éducatif " Or l'observation de la réalité montre que ceci est faux."

Si l'on en croit Arielle Adda, psychologue de Mensa France et auteur du livre "de l'enfant doué" chez Solar(3), il y a bien corrélation entre supériorité intellectuelle évaluée au WISCIII et échec scolaire pour de nombreux enfants.Ceux-ci présenteraient des difficultés d'intégration liées au surdouement.

L'étude de l'AFEP citée par Sophie Côte dans son article extrait de "La précocité intellectuelle"  (4) p181, va dans le même sens :


TAUX DE REUSSITE ET D'ECHEC DES ENFANTS PRECOCES

 EXCELLENTS/BONS MOYENS/MEDIOCRES EN DIFFICULTE
MATERNELLE 100%  
PRIMAIRE 75/85% 13% 2  %
SECONDAIRE 5ème 60% 25% 15%
SECOND 4ème 40% 32% 28%
SECONDAIRE 3ème 33% 34% 33%

 Statistique sur 300 parents.


Il s'agit là seulement d'enfants testés et dépistés dont les familles étaient suffisamment disponibles pour consulter à l'AFEP.

Il est évident que ce phénomène d'échec scolaire risque de toucher davantage des enfants non dépistés, assimilés à des enfants en retard, ou invisibles dans la moyenne, et de milieu socio-culturellement défavorisé. Selon Pierre Morin ce sont “400.000 enfants en France, qui, parce que non reconnus, sont marginalisés, parfois maltraités, exclus”. (extrait de la brochure I.S.F.E.R.).

Ces difficultés semblent être relationnelles, liées à une communication inadéquate. Elles conditionnent dans les cas les plus graves un repli sur soi avec étouffement des capacités par mécanisme de défense.
 
Pierre Morin, Directeur de l'Institut du Surdouement, chercheur actif et organisateur de stages pour enfants surdoués , me citait le cas d'un enfant à 119 de Q. I. repéré par lui comme surdoué caché(inhibé) sur des critères cliniques liés à son expérience, qui retesté un an après, sans avoir bénéficié entretemps d'une aide adaptée, arrivait à un 95 de Q. I. (à courbe semblable). Comme le montre Terrassier dans son livre(1) le fait que le surdoué soit une fille, que les parents ne soient pas surdoués, ou encore que le milieu soit socio-culturellement défavorisé, et à plus forte raison la conjonction de deux ou trois de ces facteurs, entraine une probabilité importante de repli sur soi, pour apparaître comme on doit être, c'est à dire semblable aux autres, et non comme on est.

Dans ce cas on trouve des enfants brillants qui (Terrassier 1) "bloquent leur potentiel". Cela peut donc se traduire soit par un échec scolaire flagrant, soit par le fait d'être et de rester à la moyenne, chez un enfant qui masque plus ou moins bien des compétences bien supérieures.

Cela peut aussi se traduire par un échec au QI ou/et par un échec d'intégration sociale.La fiabilité prédictive des tests de QI a des limites liées à l'inégalité des chances d'expression de l'intelligence dans notre société. Comme le rappellent Christiane Charlemaine et Catherine Huber dans leur article" surdoué et mathématiques, une analyse par race, sexe, et classe sociale" dans "La précocité intellectuelle"p159:

"Abergel et Hostyn ont constaté en 95 que les QI des élèves de l'école polytechnique se situaient tous entre 140 et 150. (...) Or qui sont ces élèves? En écrasante majorité des hommes, 98% contre 2% de femmes.D'où viennent-ils ? d'un milieu de cadres pour 46% médical pour 11% enseignant pour 8% agriculteur pour 6% . 0% commerçants O% ouvriers.O% employés."

Cette étude met en évidence l'inégalité actuelle de l'accès aux grandes écoles indépendamment de l'intelligence , en fonction du sexe et du milieu d'origine.
Il est difficile de comprendre de l'extérieur ce que peut ètre la difficulté ordinaire de communication d'un enfant surdoué. Par exemple Michel 9 ans 1/2, inventant un jeu de l'oie avec des cartes - devinettes, me pose: -Quel est le cri de la fourmi?- ...? - cronde -...?? - Mais si, écoute, cronde! Et finalement je comprends enfin - Tu dis microonde, four micro onde-Ben bien sur! Michel ne voit pas qu'il pense plus vite, il ne sait pas s'adapter à l'autre qu'il suppose aussi rapide que lui.

Ce type de communication provoque souvent l'énervement de sa mère, de son maître, et même de ses camarades, tous consciemment ou inconsciemment frustrés de ne pas comprendre . Pour l'enfant lui-même, il y a souffrance si personne ne comprend ce qu'il dit. Cela peut aller jusqu'au doute sur ses capacités et sur sa raison.

Chez Michel, cela ne se traduit heureusement que par un bégaiement et une inhibition scolaire avant la prise en charge, qui levée par celle-ci, lui a permis de passer de 10 à 17 de moyenne et 19/20 en maths très rapidement. Mais pour d'autres enfants il peut y avoir une inhibition plus tenace.

Terrassier(p3 8) explique le danger : "La situation est difficile pour les enfants surdoués qui apparaissent dans des familles de niveau socio-culturel faible .Ne pas comprendre l'enfant est alors très dommageable, mais le fait que l'enfant comprenne qu'on ne le comprend pas l'est encore plus.(...)Il sera alors devant une cruelle alternative: ou bien choisir de rester solidaire de sa famille en renonçant à être brillant, ou bien continuer à se développer en développant un sentiment de culpabilité.
 
"On peut donc parler d'un complexe particulier de l'enfant doué fille ou/et de parents non surdoués ou/et de milieu défavorisé, qu'on pourrait appeler le complexe d'Eve, tentée par la pomme du savoir et menacée à cause d'elle de se faire chasser du paradis, et traiter comme une paria, condamnée à la souffrance.

L'école non plus ne comprend pas l'enfant surdoué :
Comme l'avait déjà relevé Albert Jacquard, et comme le répète Sophie Cote, "Dans un système scolaire trop rigide et trop uniformisé, la précocité peut devenir un handicap." Elle l'explique très clairement (p180) : pour l'enfant en difficulté d'adaptation, toutes ses qualités se retournent contre lui: l'imagination devient distraction, la soif d'avaler le monde dilettantisme, l'amour du travail bien fait perfectionnisme, il a un vocabulaire riche, on le dit pédant, il veut poser des questions, il est impatient de répondre au professeur, on le dit perturbateur, égoïste,cherchant à attirer l'attention sur lui. Il travaille vite, on le dit bacleur et superficiel.

L'enseignant donc peut se défendre contre une différence qui lui demanderait trop d'attention et de présence en attaquant l'identité de l'enfant et en négativisant ses traits psychologiques pour l'exclure ou le réduire au silence. Il y a aussi une fragilité plus grande des enfants surdoués face au système scolaire et aux incohérences de leur éducation. Nous faisions l'hypothèse, avec Jean-Pierre Chatenet, coordinateur provisoire à l'époque des recherches sur les précoces à Mensa France , d'une hypersensibilité associée à l'hyperréactivité intellectuelle.

Pierre Morin m'a confirmée dans cette hypothèse en me parlant de ses recherches en ce sens. Il trouve en effet chez une majorité d'enfants surdoués une hypersensibilité à la lumière, aux sons, au toucher, aux odeurs, aux gouts, parfois mème à tous ces facteurs à la fois, pouvant entrainer et expliquer des difficultés relationnelles. Son explication est neurologique: il y aurait chez les enfants surdoués probablement du fait de l'existence de connections interneuronales plus nombreuses, un traitement plus intensif des informations perçues amenant l'enfant à réagir rapidement et précisément à des stimulis que les autres, enfants et adultes, n'ont pas perçus

L'idée se retrouve dans les travaux expérimentaux de Jean-Claude Grubar (4) chercheur à Lille III. Selon lui, les travaux d'Eysenc en 1982 sur les potentiels évoqués au niveau auditif permettent de conclure que la latence est corrélée inversement au Q. I. Il y a donc réduction du temps de latence dans la transmission auditive des informations chez les enfants précoces. Dans un même laps de temps le cerveau d'un enfant surdoué recevrait donc davantage d'informations sensorielles. Cette hypersensibilité est associée à une immense capacité de concentration sur ce qui intéresse l'enfant. Grubar hésite entre deux hypothèses expliquant neurologiquement cette puissance de conduction et de traitement de l'information : selon lui on ne sait pas encore si cette accélération de la transmission est due à une vitesse de conduction plus rapide des influx nerveux ou à une transmission plus rapide synaptique. En tout cas il semble certain que le cerveau des surdoués leur permet de recueillir plus d'informations sensorielles plus vite.

Mais cette force extrême qui peut permettre des acquisitions prodigieuses quand le désir est dirigé vers les apprentissages, peut aussi être retournée contre soi, et l'enfant peut se saboter avec une grande violence. Rappelons le thème évoqué au colloque d'Eurotalent en 1994 et repris au colloque de l'ANPEIP NORD en octobre 98 : “les adultes, anciens enfants surdoués, accusent un taux de mortalité plus élevé, des tendances dépressives plus importantes, plus de troubles du sommeil, plus de risques d'usage de drogues et d'alcool, de suicide et de passages à l'acte délinquants, le risque étant statistiquement deux à trois fois supérieur à la moyenne de la population globale." Il s'agit donc aussi d'un travail de prévention de ces risques majeurs par l'aide aux enfants surdoués.
Le plus rageant, n'est-ce pas ce risque de suicide de l'adolescent surdoué par manque de communication et de relation affective adaptée à ses besoins particuliers ?

Comme le rappelle Terrassier dans le premier chapitre de son livre(1) : "Saura-t-on jamais combien de génies potentiels ont été perdus, aussi bien pour eux-même que pour l'humanité, à cause de circonstances d'éducation défavorables ?"(...)"

Comment aider l'enfant surdoué ? D'abord en le connaissant et en le reconnaissant" pour lui permettre en exprimant son potentiel de mieux se connaître, de retrouver une meilleure image de soi, de déculpabiliser sa réussite, de retrouver le plaisir d'apprendre et de découvrir qui est chez ce type d'enfants un moteur fondamental du désir de vivre.

 

 

DYSSYNCHRONIE, SIGNES ANNEXES, PRISE EN CHARGE HOLISTIQUE

Tous les auteurs s'accordent pour relever une dyssynchronie typique chez l'enfant doué. En fait celle-ci est aussi le miroir de nos attentes, car c'est nous qui postulons qu'un enfant "normal" doit avoir des résultats homogènes dans tous les domaines.

Comme le rappelle Terrassier (p95) "Selon les conclusions du département de l'Instruction publique de Genève en 1978: "La différenciation possible de l'action pédagogique dans l'école actuelle est sans commune mesure avec l'ampleur des différences entre enfants du même âge. Pour fonctionner, l'école ne peut prendre l'enfant tel qu'il est: elle ne pourrait faire face, dans son organisation présente, à la diversité des individus. Elle est donc comdamnée à vivre sur une fiction, autrement dit à traiter tous les enfants pour ce qu'ils devraient être." Comment mieux dire que l'école délire et vit sur une fiction, celle de l'uniformité des enfants ? "

Néammoins il y a bien gène, chez nombre d'enfants doués, vis à vis de l'acte de réalisation psychomoteur de l'expression, tant sur le plan de la parole, produisant fréquemment un léger bégaiement, que sur celui de l'écriture, maladroite et irrégulière face au moule impeccable du CP. Il semble que s'objective un décalage entre la vitesse de la pensée en mots et celles de la parole articulée et de l'écriture. Par une prise de conscience anticipatrice, l'enfant freiné dans son expression par les limites de rythme de ses réalisations tremble, redouble, hésite et rage, par la parole bégayée ou par l'écriture. Son image de soi est aussi perturbée par un immense désir de perfection , une tension désirante vers l'absolu qui lui fait ressentir sa réalité comme cruellement limitée.

La vision à long terme, l'anticipation du résultat global, est en décalage avec le rythme de la mise en oeuvre, comme si l'on s'applique à conduire une voiture en regardant au bout de l'horizon. De surcroit, l'absence de sens d'une tache proposée, comme la copie répétitive hors contexte de communication, ou la prise de parole face à quelqu'un qui n'est pas pret à écouter ce qu'on veut dire, créent dans l'enfant , avec une prescience aigue du paradoxe, un malaise et un sentiment de décalage encore plus grand.
 
Arriver à tenir ensemble le contexte et l'acte, la pensée et sa réalisation matérielle, demande un apprentissage difficile que les enfants normaux n'aborderont pas avant l'àge de la pensée dite abstraite, à l'entrée dans l'adolescence. Mais pour l'enfant doué, les stades piagétiens ne valent pas, il y a une capacité spontanée et première de pensée globale et abstraite et une réelle difficulté à ne voir qu'un détail en faisant abstraction de l'ensemble.

Le programme scolaire en grande partie fondé sur les recherches piagétiennes,mais qui les déforme en les généralisant et en les institutionnalisant, faisant abstraction de l'individu au nom de l'impératif économique, qui conçoit les choses sur le modèle d'un escalier où aucune marche ne peut être sautée et qu'il faut gravir pas à pas, ne correspond pas au rythme naturel de ces enfants capables de plonger très profond et de pirouetter dans toutes les directions. Pour que leur parole et leur écriture se forment, il faut qu'elles puissent exprimer ce qu'ils sont et être entendues.

 

RENVERSEMENT DU RAPPORT ENSEIGNANT/ENSEIGNE


Je suis d'accord avec Grubar quand il transforme astucieusement la théorie piagétienne d'équilibre entre accommodation (adaptation de la personne au milieu) et assimilation (adaptation par la personne du milieu) pour recommander une meilleure adaptation du milieu éducatif aux enfants surdoués plutôt que l'inverse. En effet l'accommodation a souvent atteint un point limite et l'enfant différent contraint de se mouler à une norme inadéquate se retrouve en échec scolaire. "Il y a déséquilibre parce qu'on ne sollicite pas d'eux ce qu'ils sont capables de réaliser."

On ne trouve pas de différence de structure entre les besoins de l'enfant normal et ceux de l'enfant surdoué. Ce qui existe est une différence d'intensité dans l'expression de ces besoins et une différence de radicalité dans le refus de participer à un système inadéquat.
Ce que nous mettons en place grâce aux enfants surdoués correspond à une anticipation des besoins de la société en devenir, si celle-ci devient ce qu'elle peut être de mieux, et non une société de clones et de robots. Le champ psychopédagogique d'expérience ouvert en interaction avec des enfants surdoués est pour nous un laboratoire du futur, une occasion d'ouvrir les rigidités encore opérantes mais déjà dépassées dans la pratique éducative. La première de ces rigidités est le rapport de pouvoir, où l'adulte, enseignant ou/et spécialiste , seul possesseur du savoir, décide de sa diffusion. Ce rapport de pouvoir existe dans la classe, chez le médecin, chez le psychologue, en psychothérapie, dans tous les cas où la personne n'est pas supposée savoir et s'adresse à celui qui sait.

Or la nature même de l'être humain est sa liberté de changement, de découverte de soi et du monde dans un rapport créatif qui dépasse les conditionnements. Le rapport humain est intrinsèquement lié à la conception que nous nous faisons, à travers l'éducation, de notre nature. Les grands pédagogues de la liberté comme Freinet, Montessori, Steiner, nous ont amenés à cette question double:

- Qu'est-ce qu'enseigner ?
- Qu'est-ce que vivre.?

 
Poursuivons le parallèle :
Enseigner :  cela consiste-t-il à véhiculer des normes semblables de génération en génération ou à permettre une recherche vivante capable de tenir en main toute l'information disponible pour la remettre en cause en basculant le point de vue ?

Vivre  : cela consiste-t-il à se mouler à une norme préexistante par un apprentissage, ou à participer à un mouvement de création et d'auto-création de soi et de l'univers ?


Au colloque de l'A.N.P.E.I.P. Marie-Claude Vallet présentant une étude longitudinale sur le devenir des enfants surdoués, rapporte les résultats d'un dialogue avec ces jeunes adultes au sujet de l'éducation, par l'intermédiaire d'un questionnaire (Terrassier-Gauvrit, Gauvrit étant l'auteur de la thèse dont cette étude rend compte).


Ces jeunes estiment souhaitable:
1- qu'on considère l'acquisition des connaissances et la formation de la personne comme un tout.
2- que l'on tienne compte pour chacun de ses intérets personnels
3- qu'on valorise dans l'enseignement l'autonomie et la liberté
4- que l'enfant soit respecté, aimé,et puisse apprendre le respect de l'autre et la tolérance.

On trouverait les mêmes souhaits dans la vie active, ces jeunes ont aussi besoin d'y trouver autonomie, liberté, respect.

On voit bien qu'il s'agit d'un modèle global et non spécifique. Il faut garder en tête cette dimension globale du problème quand nous proposons, pour un enfant particulier, des déblocages cognitifs puis scolaires liés à la prise de sens des activités.

Pierre Morin me parlait du succès rencontré en proposant à des enfants récalcitrants devant l'écriture de faire un roman. Ce n'est un paradoxe qu'en apparence. En fait c'est plutôt de l'ordre de l'évidence: tout linguiste vous dira que l'écriture comme la parole n'existe que pour faire sens, pour communiquer. Or à l'école celle-ci (l'écriture) devient le véhicule d'une norme dénuée de tout pouvoir de communication. La page d'écriture, puis la dictée, font de l'écrit un pensum au nom de la progressivité des acquisitions. Pierre Morin constate qu'en levant dans un premier temps l'exigence orthographique et en impulsant l'expression, libre et personnelle, on débloque l'écriture. Il redécouvre ce que Freinet avait mis en pratique dès la première année d'apprentissage de la lecture et de l'écriture , par l'usage libre d'une imprimerie et la confection d'un journal.

On trouve dans les livres de Freinet plusieurs exemples de dyslexiques rééduqués par cette pratique globale orientée vers l'acte de communication. J'ai moi-même mis en place dans la rééducation orthophonique des troubles de l'écriture et de l'orthographe un "réseau petits mots" dans lequel chaque enfant dispose d'une boite à lettre et communique par courrier avec les correspondants de son choix. Il est totalement évident que la réinscription de l'acte d'écrire dans une dimension de communication véritable facilite l'acquisition des bases de l'orthographe.
 
De la même manière, lire pour comprendre, et pour chercher des informations permet de rééduquer une lecture morte-née dans l'insignifiance. Ces techniques ne sont en aucun cas spécifiques aux enfants doués, elles répondent à un besoin de tous les enfants. Ce qui est spécifique, c'est la rapidité de changement de l'enfant doué, capable à une vitesse prodigieuse de se transformer quand il renait au désir d'apprendre. Spécifique aussi , le questionnement constant par ces enfants sur la logique de ce qu'on leur dit, questionnement angoissé parce qu'il y a eu souffrance face à une perte de sens et à une absence de reconnaissance.

Chez les petits, on peut aisément relever des fautes spécifiques aussi, dues et liées à une intelligence plus large et globalisante que le cadre proposé. Il suffit de bien connaitre le programme officiel de l'école primaire pour repérer ces fautes qui sont des questions non-dites inconscientes débordant l'enseignement proposé : ainsi un enfant qui à la fin du CP écrira des D ou des T à la fin des verbes en Er au présent, alors que les bases élémentaires de la grammaire ne sont découvertes qu'au CE1, un enfant qui au début du CP lira OU le U et bu le bus, témoignant d'une conscience ou préconscience précoce de la complexité du rapport grapho-phonique et de l'existence de lettres muettes en fin de mots, alors que le programme enseigné s'efforce en début d'année d'assimiler un son à un graphème simple.

Ces fautes sont des trésors si l'on y répond intelligemment en élargissant le champ des connaissances de l'enfant. Elles ne sont malheureusement perçues le plus souvent que comme des fautes d'inattention par des enseignants déjà débordés.

Il s'agit d'enfants qui généralisent d'emblée, qui cherchent la logique du systême dans et au-delà de ce qui leur est enseigné. Ils voient plus large que l'ensemble qui leur est proposé et cette largeur de point de vue, non explicitée, non maîtrisée, non précisée, devient une gêne pour s'adapter à l'enseignement normalisé.

On passe autant de temps, avec un enfant doué, à expliciter la démarche que l'on suit, sa logique, ses préssupposés, au besoin à l'affiner en tenant compte des remarques de l'enfant, qu'à le faire travailler. Mais quand il s'y met, c'est alors avec une très grande facilité. L'exercice (à condition qu'il soit logique) n'est plus que la conséquence logique d'une vision plus globale et de ce fait il ne présente plus pour l'enfant ni piège ni difficulté. Morin me disait assister à l'avènement d'un nouveau rôle de l'adulte, non plus maître du savoir, mais conseiller, accompagnateur.

Guide cheminant aux cotés d'un enfant auto-constructeur de sens, à la fois suffisamment cultivé pour lui communiquer des structures logiquement agencées , assez humble pour en connaître et en reconnaître les limites , pour se laisser remettre en cause et même parfois dépasser , assez passionné par la pensée pour apprécier à sa juste valeur la force de celle de l'enfant qui s'affirme et qui se crée.
Il ne s'agit pas seulement de pédagogie car l'enfant se forme globalement, la formation de la personnalité est inséparable de la démarche d'ouverture au monde et de connaissance. Le dialogue avec l'adulte est fondamental.

Il ne s'agit pas de psychothérapie basée sur l'évocation du passé. Morin m'a parlé de plusieurs enfants surdoués pour lesquels des années de psychothérapie se sont révélés innefficaces. Arielle Adda cite le cas intéressant d'un enfant provocateur livrant à son thérapeute de telles histoires monstrueuses, curieusement proches des préjugés implicites de l'école psychanalytique du-dit thérapeute, que ce dernier en vient à croire à une psychose là où il n'y a que jeu de dupes.
Et pourtant il y a bien psychothérapie. Au sens hébreu du mot, rétablissement de la liberté de circulation du souffle vital, (ruach) de l'énergie de vie à nouveau libre de s'investir dans un rapport désirant au savoir et au monde. La nature de la relation thérapeutique est moins de construire que de déconstruire, déconstruire une censure sur l'expression qui a freiné jusqu'à la pensée, déconstruire un modèle du dialogue fondé sur le pouvoir  et sur la non-communication.

On n'a pas besoin d'expliciter les causes de la souffrance. En fait le problème n'est pas en soi l'expérience passée traumatique d'une communication échouée, mais la généralisation spontanée à partir de cette expérience, à l'ensemble des possibles. L'enfant surdoué est extrêmement logique, et lui offrir la possiblité d'une expérience positive suffit souvent à lui permettre de dépasser par lui-même les traumatismes. L'expérience d'un dialogue à égalité, d'une écoute vraie, d'un rapport personnel et créatif à l'acte d'apprendre va devenir l'axiome de son système conceptuel, dans la rubrique. "Ce qu'il est possible et souhaitable de vivre "et permettre la relativisation du reste, perçu comme annexe parce qu'incohérent.

Encore une fois, le questionnement doit s'ouvrir, ce dont on parle n'est pas qu'une condition nécessaire à l'épanouissement des enfants surdoués. Il s'agit aussi pour tout le monde d'une éducation à la vie qui ne nous construise pas sur la peur. Comme le disait déjà Krishnamurti en 1953: "L'éducation, telle qu'on la pratique actuellement, n'encourage en aucune façon la compréhension des tendances héréditaires et des influences du milieu qui conditionnent le coeur et l'esprit, et entretiennent la peur. "

 

 

UNE PENSEE D'EMBLEE ABSTRAITE


Dire qu'un enfant est précoce et n'est que précoce revient à lui dénier toute spécificité, à réduire ses dons à une accélération provisoire de certains secteurs de son développement. Dirait-on de Gandhi ou d'Einstein qu'il fut précoce ? C'est peut-être un peu réducteur. Il y a des spécificités qui peuvent perdurer à l'âge adulte chez les personnes surdouées, ou regresser, ou disparaître, selon qu'ils trouvent ou non une voie de développement de leurs dons .

En se référant au travail de WEBB publié en 1993 on peut énumérer quelques caractéristiques de l'enfant doué :

 acquiert et retient facilement l'information
 grande curiosité intellectuelle
 créatif, inventif, aime les nouvelles façons de faire les choses
 concentration intense, tout entier tendu vers le but, attention de longue durée
 capacité à conceptualiser, synthétiser, construire des structures, systématiser
Sophie Cote (p18 8) y ajoute :
 l' hypersensibilité
 l'efficacité de la mémoire
 
Morin à qui j'ai posé la question, quelles sont dans votre (large) expérience les caractéristiques cliniques par lesquelles l'on peut reconnaitre un enfant doué, m'a conseillé de distinguer entre QI>135 et QI<135. Avant 135, selon lui, il n'y a guère d'anticonformisme dans les réponses. C'est après 135 que se construit vraiment un portrait spécifique d'enfant atypique, qui aime surprendre l'adulte et bousculer dans ses réponses les cadres de la pensée logique pré-établie. Enfant hypersensible et ultrarapide, aux facultés de concentration extrêmes, cherchant toujours à pousser le raisonnement jusqu'au bout, ayant un sens très développé de la justice, une vision très haute de l'éthique et de l'esthétique, une notion abstraite des choses, une recherche d'absolu rendant très difficile la relativisation des choses vécues, un vécu douloureux et profond de l'échec, un besoin d'explorer les connaissances librement, à sa manière, en se forgeant des méthodes personnelles, souvent par essais et erreurs. L'enfant surdoué ne parle jamais par automatismes, sa parole qui surprend est toujours une création et le fruit d'une réflexion personnelle.Il y a chez cet enfant un désir naturel de recherche , qui quand il est bridé peut le conduire jusqu'à la dépression.

Dans la pathologie on va retrouver ces traits caractéristiques, ou certains d'entre eux associés à des comportements inadaptés ou/et à des déficiences sur certains secteurs. C'était le cas d'un enfant de dix ans que j'ai suivi deux ans et que j'appellerai Germain. Germain présentait dès le bilan des caractéristiques d'inadaptation liées à la fois à une réelle puissance de la pensée abstraite et à une pathologie (épileptique). Par exemple, après avoir lu une leçon de géographie extraite d'un manuel scolaire de son âge, sur le relief, à ma question testant la compréhension : quelle différence y-a-t-il entre plaine et plateau ? Il répond : une plaine c'est rond et un plateau plat puis devant ma perplexité précise : parce qu'on regarde de haut, c'est comme un oeuf. et quand je demande quoi ? répond : la terre. Il y a bien là des structures cognitives élaborées organisant les concepts et en même temps il y a défaillance à un autre niveau.

Au test de mémorisation et reproduction de signes orientés, la figure /C-CI devient /-C-I .
Là encore, il y a surcodage, structure organisatrice, généralisante, et en même temps, défaillance. Cet enfant au Q. I. global inférieur à 100 se disait gêné par une pensée trop rapide l'amenant à répondre juste à un problème sans arriver correctement ensuite à énumérer les étapes de son raisonnement. Capable de suivre une sixième normale alors que son handicap majeur moteur ne lui permettait d'écrire que grossièrement et très lentement, cet enfant ne rentrait pas dans les normes établies. Son père, lui-même membre de Mensa, se battait pour son intégration dans un système scolaire très peu adapté.

On voit cette superstructure, cette tendance spontanée à la généralisation, déborder le cadre des questions posées aussi chez l'enfant surdoué non déficient. Quand il est très équilibré il aide par sa réponse l'adulte à comprendre, capable de prévoir et de compenser le décalage qu'il va créer par sa réponse avec l'attente de l'autre. Mais parfois il ne le fait pas et répond naturellement en élargissant le cadre proposé, un peu à l'inverse du débile léger qui dissocie les opérations complexes en éléments plus simples. Et tout comme une pédagogie adaptée facilite les acquisitions des enfants déficients intellectuels légers en sériant et en échelonnant les difficultés, 

 

 
une pédagogie adaptée à l'enfant doué est une pédagogie qui explique un énoncé en l'incluant à son tour dans une superstructure plus complexe •

 

 

 

 

 


A – élargissement
B – inclusion
C - implications Topologie + souple
  cas particuliers
 limites
 analogies autres structures
(recherche de rapports)

Ainsi Sally, 7 ans, a eu besoin pour lire les centaines d'explorer le système des nombres jusqu'aux milliards, et pour mémoriser sa table de 2 de construire la table de 10 puis la table de 11. En fait ces enfants apprennent par inclusion dans un système plus vaste un peu comme on déduit une propriété d'un théorème. Ils n'ont accès aux bases qu'à travers le plan d'architecture, en quelque sorte.

Cette manière d'apprendre est proche de ce que nous connaissons pour les langues étrangères. En effet, pour apprendre une langue, on pratique le bain de langue, une plongée où l'on déduit par la compréhension du contexte le sens probable des énoncés. On n'apprend pas une langue comme une liste de vocabulaire, mot par mot. On apprend par imprégnation, en laissant nos facultés de déduction inconscientes extraire du contexte la conscience de chaque élément de sens. C'est un peu comme quand on pratique un sport. On ne peut pas bouger si on décompose d'abord le mouvement. Il y a d'abord un ensemble, un contexte , par lequel chaque élément prend son sens. C'est aussi comme çà que le petit enfant apprend à comprendre ce qu'on dit, il est d'abord sensible à une mélodie intonative, et les mots s'en extraient comme des notes. L'enfant doué a besoin de travailler la logique, la grammaire, et le reste, comme une symphonie, un ensemble articulé où chaque élément se définit non en soi mais par rapport aux autres. Sa pensée est naturellement holistique, elle préfigure notre conscience à venir d'un monde où tout est relié.

Ces enfants sont en avance, non seulement d'un point de vue génétique individuel, mais aussi sur le plan collectif. Ils sont notre chance de penser le futur. Saurons-nous leur créer un monde à leur mesure ?
En attendant, on peut en sourire, comme le disait l'un de mes amis, inventeur, qui a toujours refusé de passer des tests d'intelligence, et reconnaître qu'il a raison quand il dit " Ils ont une sacré veine, ceux qui se font payer à se faire enseigner par ces enfants."


BIBLIOGRAPHIE


1. TERRASSIER JEAN-CHARLES “Les enfants surdoués ou la Précocite embarrassante” ESF 1995
2. TERRASSIER ET GOUILLOU “Guide pratique de l'Enfant surdoué” ESF1998
3. ADDA ARIELLE “Le livre de l'Enfant doué” SOLAR 1999
4. JEAN CLAUDE GRUBAR, MICHEL DUYME, SOPHIE COTE, “La précocite intellectuelle” MARDAGA 1997
5. REMY CHAUVIN “Les surdoues” MARABOUT 1975
6. ALICE MILLER “Le drame de l'Enfant doué” PUF LE FIL ROUGE 1983
7. MERCHAT ET CHAMONT “J'ai dit précoce ?” LACOUR NIMES 1987
8. JEAN ZURFLUH “Les tests mentaux”, ENCYCLOPEDIE  JPDELARGE ED UNIVERSITAIRES 1976
9. WEBB J.T “Nurturing social émotionnal dévelopment of gifted children” in K.A HELLER F.J.MONKS et A.H PASSOW INTERNATIONAL HANDBOOK OF RESEARCH AND DEVELOPMENT OF GIFTEDNESS AND TALENTED 1993 P525-538 OXFORD PERGAMON PRESS
 


 

 

 

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FORMATION SWISS
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Formation éducateur spécialisé
Formation assistant social
Formation à distance
Formation éducatrice petite enfance
Formation moniteur socio-professionnel

 

Formations, diplômes et certificats

2003  Techniques hypnotiques                                                                               Fondation Ling Malévoz, VS
2002  Officier spécialiste* Forces terrestres,                                                         sce psychopédagogique      Armée Suisse
2000  Praticien-formateur                                                                                        Ecole d’études sociales et pédagogiques Lausanne, VD

1995  Educateur spécialisé                                                                                      Ecole d’éducateurs spécialisés de Fribourg Givisiez, FR

1986  Formation théologique                                                                                  Centre évangélique Carhaix, France
1982  Horticulteur                                                                                                        Centre horticole Lullier, GE
1978  Ecoles secondaires Générale technique                                                   Morges, VD



Activités professionnelles

1994-2004 Educateur spécialisé                            « La Bérallaz » Cugy, VD

« La Bérallaz » est un home pour 17 enfants de 3 à 12 ans suivant une scolarité normale, placés par le SPJ à l’année dans le but de favoriser un retour au domicile familial dans de bonnes conditions.

• Travail en collaboration avec une psychothérapeute jungienne pour la favorisation du processus de résilience des enfants.
• Animation d’un atelier informatique
• Animations de diverses activités manuelles (terre, jardin etc.)
• Activités de type thérapeutique (entretiens, groupes de pairs, massages shiatsu, contes et méthaphores, etc.)
• Praticien formateur

1989-1994 Moniteur socioprofessionnel                 Centre social et curatif St-Barthélemy, VD

• Animation et gestion d’un atelier socio-éducatif horticole avec 9 handicapés mentaux adultes
• Formation d’éducateur spécialisé en cours d’emploi

1994 Stage de formation :                                        Relais-contact Yverdon-les-Bains, VD
• Stage d’information au sein de l’association du Relais prenant en charge des personnes toxico-dépendantes.



1979 à 1989 Horticulteur

• Berlin (Floriculture Rothe) - Haifa (Israël) - Morges, VD (hôpital) - Carhaix (Bretagne, France) - Aubonne (M. Picciotto, propriété privée)

Autres activités


Webmaster :              
http://www.educh.ch    (1997-2004)

• Création, gestion et animation du site Internet Educh.ch consacré à l’éducation spécialisée et son action auprès de l’enfance en difficulté. Ce site compte 15'000 visiteurs par mois


• Consultant socioéducatif dans les forums et les chat sur le site Educh.ch ainsi que par échanges de mails


• Réponse aux questions des visiteurs dans les domaines de l’éducation et de la formation d’éducateur spécialisé

Officier spécialiste psychopédagogique de l’armée suisse (1994-2004)

• Evaluation des recrues souffrant de troubles psychosomatiques durant les premières semaines d’école de recrue.
Connaissances spécifiques

Intervention Educative :

• Méthode Teach
• Approche positive
• Education cognitive
• Méthodologie d’intervention éducative
• Programmation neurolinguistique (PNL)
• Analyse transactionnelles (AT)
• Résolution de problème et processus de décision
• Gestion d’atelier par objectif
• Techniques d’art thérapeutique
• Approche systémique
• Gestion du stress
• Techniques de massage assis et shiatsu
• Les contes et les métaphores
• Techniques hypnotiques

J’ai développé une pratique clinique spécifique dans le domaine de l’utilisation de la transe et des métaphores en vue de favoriser la résilience chez les enfants. Cette pratique concerne spécifiquement la gestion du stress, la résolution des difficultés.

 

Informatique et multimédia :

• Facturation avec vérification automatique des paiements sur le logiciel Access
• Maîtrise des logiciels : Word, Excel, Money, FrontPage 2000, Outlook
• Création de formulaires spéciaux pour la gestion des dossiers clients
• Animation de cours pour adultes et enfants
• Initiations aux divers logiciels et activités sur le net
• Connaissances dans la gestion de réseau, le hardware et le software

 

Langues parlées :
• Allemand
• Anglais
• Hébreu moderne
• Grec ancien



Cours de formation complémentaires

Année Titre Description Formateur

 


1991 TRAVAIL PAR OBJECTIF METHODOLOGIE                                         RAYMOND TESSIER
1991 PROGRAMME TEACH METHODOLOGIE                                             THEO PETERS
1991 EQUIPE PLURIDISCIPLINAIRE LOGIQUE ET FONCTIONNEMENT   MATHIEU LANGLAIS
1991 PROCESSUS DE DECISION METHODOLOGIE                                     GEORGES RAIS
1991 LECTURE RAPIDE                                                                                        GERARD FORMAGGIO 
1992 EDUCATION COGNITIVE PROCESSUS D'APPRENTISSAGE            J-L PAOUR
1992 APPROCHE SYSTEMIQUE METHODOLOGIE                                      A. CIOLA
1992 AUTISME METHODE EDUCATIVE THEO PETERS 30
1992 VIEILLISSEMENT CEREBRAL APPROCHE SCIENTIFIQUE                   GIL ASSAL
1992 CONDUITE PAR OBJECTIF METHODOLOGIE                                     R-P TESSIER 
1992 L'ECRITURE METHODOLOGIE                                                                 J-M THOMASSEAU
1992 FONCTION CEREBRALE APPROCHE SCIENTIFIQUE                         JACQUES LANARES
1992 OBSERVATION DIRECTE METHODOLOGIE                                         J.SALOME
1992 TECHNIQUE D'ENTRETIEN METHODOLOGIE ANIMATEUR             CIM
1992 FONCTION DU CERVEAU APPROCHE SCIENTIFIQUE                     JACQUES LANARES
1992 CEFOC ACCOMPAGNEMENT SEROPOSITIF                                     EQUIPE CEFOC
1992 EURYTHMIE GESTION CORPORELLE                                                     MLLE LOMBARDY
1992 ETHIQUE UNIL AUDITEUR                                                                         CHARLES WIDMER
1994 ANALYSE DE DESSINS APPROCHE JUNGIENNE                                 PATRICIA CHIES  heures
1995-98 SERVICE SPP                                                                                            OFFICIER SERVICE PSYCHOPEDAGOGIQUE MAJOR BOLLIGER
1996 POTERIE                                                                                                         CATHERINE CHOUL
1996-1998 ANALYSE SENSORIELLE NESTLE                                                     RECHERCHE NESTLE
1997 CLEFS POUR L'ADOLESCENCE INPER                                                     DANIEL PELLAUX
1997 OBJECTIF GRANDIR INPER DANIEL                                                        PELLAUX
1998 PREVENTION TOXICOMANIE                                                                   CENTRE ARIA YVERDON
1998-2000 PRATICIEN FORMATEUR EESP                                                       CERTIFICAT EESP
2000-2001 FORMATION A L’AUTO-HYPNOSE. CENTRE AMETHYSTE      EQUIPE LING
2000-2001 FORMATION AU MASSAGE ASSIS                                                EQUIPE CHANTANI
2002 APPROCHE ET GESTION DU STRESS INSTRUCTION SPP                     DR A. BLASER 12
2002 FORMATION AU MASSAGE SCHIATSU FONDATION LING             MARLYSE SCHWEITZER
2003 FORMATION EN TECHNIQUE HYPNOTIQUE                                        DR ERIC BONVIN 70
2004 CONTES ET METAPHORES                                                                         ALIX NOBLE BURNAND 24