article Un an de tribulations
CORINNE AUBLANC
|
|
Les situations à «haut risque psychosocial» détectées à la maternité
conduisent à une prise en charge du nouveau-né par l'Unité de développement
de la Clinique de pédiatrie. La structure procède à une première évaluation,
sur une durée de trois à cinq semaines. En cas de retour au foyer non
envisageable, le Tribunal tutélaire est saisi. Ce dernier mandate alors le
service de protection de la jeunesse (PDJ) pour une évaluation complémentaire
portant sur la situation familiale.
La PDJ dispose de sept semaines environ –parfois plus– pour rendre son rapport au Tribunal tutélaire. Si l'enquête conclut à l'impossibilité d'un encadrement à domicile, le Tribunal convoque les parents en audience. A l'issue de laquelle seront instaurées des mesures provisoires –les parents ont dix jours pour recourir– ou définitives, telles que retrait de garde et curatelle[1]. Au bout du compte, la procédure peut durer six mois, voire une année, en cas d'opposition parentale. Pendant ce temps, l'hospitalisation du bébé à l'Unité de développement, rarement inférieure à deux mois, se prolonge souvent jusqu'à quatre mois, voire plus, en fonction des disponibilités en foyer d'accueil. En théorie, le bébé peut, à ce stade, également être placé chez une famille agréée ou chez un membre de sa propre famille. Mais dans les faits, «il est rare qu'une famille d'accueil soit disponible si rapidement et un placement familial nécessite une évaluation approfondie», relativise Jocelyne Leone. Quant au foyer Piccolo, la seule structure genevoise à accueillir des nouveau-nés, il est conçu pour l'accueil d'urgence et de courte durée (trois mois maximum) et dispose de douze places. Dans les faits, un nourrisson peut y séjourner jusqu'à six mois, voire une année, avant de rejoindre une famille susceptible de l'accueillir. CAC Note : [1]Les mesures de protection de l'enfant passent, proportionnellement au déficit de parentalité constaté, par l'exercice du droit de regard et d'information (en l'occurrence par le service de protection de la jeunesse), la curatelle, le retrait de garde (sachant qu'en dehors du pouvoir de décider de la résidence de leur enfant, les parents conservent l'autorité parentale, le droit d'entretenir des relations personnelles ainsi que l'obligation d'entretien). Le retrait de l'autorité parentale, mesure la plus forte, soumet l'enfant à la tutelle. |
Famille d'accueil genève les nourissons trinquent !
Posté par : Luthi Pierre-Alain le :
Protection de l'enfance | Site web : www.lecourrier.ch/
- Educateur petite enfance c'est merveilleux ... !
- Les ateliers du goût - asbl
- Formation éducatrice éducateur petite enfance en suisse 2008
- Les prénoms en ligne informations et statistique
- Points rencontres un lieu de transition dans le calme
- Privatisation de la petite enfance
- Formation éducatrice de la petite enfance en emploi
- Educatrice de la petite enfance
- Cap petite enfance formation préparation
- Histoires de parents soutien à la parentalité dans le canton de vaud
- La protection de l'enfance gestion de l'incertitude et du risque
- Papa, maman, ma famille d'accueil et moi
- Un accident est si vite...... évité!
- Sécurité sur internet et dans le tchat
- Cnaemo et aemo en france les déclarations
- Pièces à conviction sur l'arche de zoé, une émission
- Protection de l'enfance suisse romande
- Protection de l'enfance en france informations
- Une formation pour les familles d'accueil du canton de fribourg
- En ontario canada famille d'accueil contre foyer ???
- Borys cyrulnik enfant tyran, ado violent 50 ans du spj vaud
- Ne sacrifions plus les enfants le cri du coeur du dr berger
- Les aspects interculturels dans l’accueil familial avpa famille d'acceuil
- Séparer n'est pas protéger ! la politique des placements en france pourrait évoluer
- Accueil séquentiel à clair logis paris
- Protection de l'enfance en france evolution mars 06
- Famille d'accueil genève les nourissons trinquent !
- Réforme protection de l'enfance
- Le harcélement sexuel, définition et réflexion canadienne